En
nous appuyant sur des dispositions légales parues
au Journal Officiel, et qui ne peuvent être remises
en cause, nous sommes contraints, une fois de plus, de
rectifier les informations erronées faites par le
Président du SNARP.
1) Par arrêté du 30 juillet
2003, publié au Journal Officiel le 20 août
2003, le public et les professionnels ont été officiellement
informés de l'homologation de l'IFAR par la Commission
Nationale de la Certification Professionnelle dépendante
du premier Ministre. ( Site Internet www.cncp.gouv.fr )
et de son inscription sur la liste
des titres et diplômes homologués au niveau
III, code NSF 344t, titre : "Détective, Agent
de Recherches Privées".
Michel FORGET alors Président de FD (nous félicitait pour
l'aboutissement des démarches entreprise )...
2) La formation délivrée
par le Centre de formation permanente de
l'Université Panthéon Assas Paris II, dans
les locaux de Melun et de Paris, est une formation reconnue
par Une Université délivrant un (D.U.) diplôme
D'Université et non un diplôme d'Etat National.
(Ce qui n'enlève aucun mérite bien sur).
3) Comme nous l'avons toujours dit, ce n'est qu'à la
parution des décrets sur la formation professionnelle, que seront
fixées les conditions pour accéder à la profession;
les professionnels auront alors, 2 ans pour se mettre en conformité.
Mais rien, ni aucune loi n'empêche, (depuis 9 ans, date de la
création de l'IFAR), les futurs professionnels et les professionnels
en exercice d'acquérir "un savoir faire" ou "d'améliorer
leur savoir faire" par une ou plusieurs formations reconnues,
sauf quelques dinosaures de la profession qui souhaite en garder le
monopole?...
4) Le
communiqué paru sur le site Internet du SNARP, affirme
que le Groupe Sup de Co Montpellier, (interrogé, et
non chargé par l'IFAR) écrivait que "le
cycle de la formation proposée s'inscrit dans une
problématique professionnelle ne relevant pas du Ministère
de l'Education Nationale", .oubliant de rajouter "cette
formation dépend de l'ensemble des organisations professionnelles
, qui en sont le pivot " car il s'agissait naturellement à l'époque
d'une formation qualifiante (voulu par l'ensemble des organisations
représentatives de la profession...) Cependant, l'évolution
des textes en la matière, (que semble ignorer l'auteur
du communiqué) a permis l'obtention de l'inscription
de la formation sur la liste des titres et diplômes
homologués par la Commission Nationale de la Certification
Professionnelle.
5) La
reconnaissance du titre "Détective, Agent de
Recherches Privées" permet d'exercer une activité dans
les mêmes conditions octroyées par l'obtention
d'un diplôme.
Si ces formations ont été créées il y a plusieurs
années pour répondre aux besoins des professionnels, nous
ne devons en aucune manière cautionner "une guerre de formation" mais
informer loyalement les confrères et le public de leurs possibilités...
La formation a toujours été au centre de nos préoccupations;
la pertinence d'une formation se mesure par sa qualité, les compétences
de ses instructeurs et l'insertion professionnelle de ses stagiaires.
Il
convient de souligner à ce stade, que la validation
des formations privées ou publiques est régie
par des textes précis, consultables sur http://vae.ifarinfo.com auxquels
doivent se conformer tant le centre de formation permanente
de l'Université de Melun que L'Institut de Formation
des Agents de Recherches (IFAR)
et demain la VAE ...
6) Il ne faut pas confondre l'homologation ou l'inscription
au répertoire des organismes de formation, avec : l'inscription
et l'homologation du Titre " Détective, Agent de Recherches
Privées" au répertoire des diplômes et titres
homologués par la Commission Nationale de la Certification
Professionnelle, accessible, à tout ceux qui répondent
aux critères imposés par une profession et sa réglementation
.
7) Le
Ministère de l'Intérieur, a bien reçu
les deux groupes de formation (séparément à la
demande de Melun et non de l'IFAR), avec les divers acteurs
des deux formations.
Il travaille d'ailleurs très activement à la rédaction
des décrets d'application. C'est dans ce sens que nous avons parlé de "passerelles",
car il n'y a aucune incompatibilité contrairement à ce que
tente de faire croire le communiqué du SNARP. La principale différence étant
que la formation dispensée par le centre de formation permanente
de l'Université de Melun est très théorique et ne
comporte qu'un strict minimum de pratique.
8) Nous
confirmons que les démarches effectuées concernant "l'Ordre
professionnel" ne sont pas du domaine de compétence
du Ministère de
l'Intérieur mais de la Commission Interministérielle aux
professions libérales (voir le communiqué de notre dernier
congrès à Paris). Le Ministère de l'Intérieur
n'est pas opposé à nos demandes et revendications concernant
la création d'un "Ordre" ou d'une "Chambre" selon
des modalités qui restent encore à définir.
9) La
VAE ( Validation
des Acquis de l'Expérience), projet mis en place
par la majorité des organisations professionnelles
de la Commission Interprofessionnelle des Agents de Recherches,
en collaboration avec l'Institut de Formation des Agents
de Recherches qui en est le "maître d'oeuvre".
Cette
VAE (voir textes sur http://vae.ifarinfo.com )
sera en place dans les prochaines semaines.
Le
communiqué édité par le président
du SNARP, dit à tort que " Certaines rumeurs
font état que des membres de la profession proposeraient
de valider des « acquis professionnels, de passer des « examens » en
vue de pouvoir continuer à exercer avec la nouvelle
législation".
cette déclaration, résulte d'une méconnaissance totale
des textes qui réglementent la VAE et il convient de préciser
que le projet répond à des critères précis
et contraignants consultables sur http://vae.ifarinfo.com
Cette mise en place de la VAE, par la majorité des organismes de
la profession travaillant à la Commission Interprofessionnelle des
Agents de Recherches, www.detectiveinfo.com ,
a été présentée au Ministère de l'Intérieur
ainsi qu'à la Commission Nationale de la Certification Professionnelle
( a qui nous communiquons d'ailleurs pour information ce jour, les allégations
présentées sur le site public du SNARP) il est évident
que de tel propos non avisés, ne peuvent que desservir son auteur.
10) Il
est important de savoir que ces critiques sont faites en
réalité par Un homme qui s'arroge seul, le
droit de parler au nom de la profession sans consulter les
membres de son organisation ( une centaine, aujourd'hui,
dont 1/4 environ sont sur le forum de la Commission Interprofessionnelle
des Agents de Recherches )... Il n'existerait, selon les
renseignements que nous détenons, aucun procès
verbal d'assemblée générale du SNARP
autorisant son Président a effectuer des démarches
ou à prendre position sur la formation, voir (COMMUNIQUE
DU MERCREDI 11 FEVRIER 2004 à 17 H 00 produit dans
le texte).
Le
Président Michel FORGET, dans ses déclarations
erronées, tente de faire croire au public et aux professionnels
que l'IFAR a été constitué illégalement,
qu'il est dirigé par un seul homme qu'il ne dispense
qu'une formation aléatoire et entachée d'irrégularités,
dénigrant ainsi systématiquement toutes actions
entreprises . Nous pensons qu'il est inadmissible qu'un seul
hommee s'attribue le droit de diffamer et de critiquer ouvertement
des organismes légitimement déclarés
et reconnues. Le président Michel FORGET a pris seul
la décision de diffamer l'IFAR, sans consulter les
membres de son syndicat et au mépris de toute déontologie.
(mais malheureusement, juridiquement, le syndicat sera tenu
pour responsable de ces abus au même titre que son
Président)...
Nous savons aujourd'hui que les frais de défense relatifs à l'assignation
de l'IFAR sont payés par le SNARP, alors que seul MICHEL FORGET
a décidé de diffuser ses allégations, sans aucune
consultattion des membres ou du Conseil d'administration et donc sans procés
verbal.
Nous rappelons que l'IFAR existe depuis 9ans, que des intervenants spécialisés
dispensent des cours de qualité, et que c'est uniquement sur les
résultats que l'agrément est reconduit...
Par
ailleurs, le Président Michel FORGET a déclaré,
il n'y a pas si longtemps aux médias : "il existe
90% de mythomanes dans cette profession", et encore
sur la formation de Melun " le responsable qui est à l'origine
de cette formation ne pouvait imaginer que le législateur
ne se contenterait pas d'un diplôme universitaire acquis
en cours du soir sans justifier d'aucune formation pratique
sur le terrain. Qui voudrait confier une mission à un
jeune diplômé de Melun qui n'a jamais fait aucune
enquête de sa vie ?.." (déclarations qui
n'engagent, bien sur, que son auteur). Au cours de l'entretien
qui nous été accordé au Ministère
de l'Intérieur en 2003, le Président de FD
Michel FORGET, refusait toute concertation avec la formation
de Melun et soutenait l' IFAR... Que penser encore, des déclarations
dévalorisantes faites sur ISO 9002 à la suite
du congrès de Paris ( Palais royale) et de sa position
actuelle, imposant au contraire, aujourd'hui, la certification à ses
membres...Force est, de constater, que l' homme prend une
multitude de directions et de positions contradictoires,
démontrant à chaque fois que c'est la bonne
voie... Force est de constater que ce même homme divise
la profession par ses changements de position, au lieu de
la réunir dans la constance, allant même jusqu'à menacer
de radier les propres membres de son organisation, qui avaient
osé le mettre en garde contre certaines dérives...
Cette
guerre n'est voulu que par un seul homme, elle ne fait que
desservir la profession et n'a qu'un seul but: satisfaire
son ego démesuré et mettre tous les professionnels
et les organisations à sa botte.
Mais
la profession se doit de réagir !!!
A la suite d'une décision intervenue entre
les syndicats CNSP-ARP,
OND, LDE, GRAAR, ODP, ODF et les associations CNDEP et IFAR.
le Président Michel FORGET, fait aujourd'hui l'objet
d'une assignation en justice pour ses allégations
et au regard des documents qui viennent d'être portés à notre
connaissance, cette première action en justice pourrait
rapidement être suivie d'une seconde.
Pour
les Organismes de la Commission Interprofessionnelle des
Agents de Recherches.
YVES
CONVERSANO